Chronologie

1910. Il naît à Orihuela le 30 octobre, rue de San Juan, 82. Parents : Miguel et Concheta.

1913. À trois ans il déménage à la rue de Arriba, 73. Il a un bon ami : Lutgardo.
1915. Sa sœur Conchita meurt, née à la rue de San Juan en 1912.
1916. Sa sœur Montserrat décède, née en 1915.
Josefina Manresa est née le 2 janvier, à Quesada (Jaén) ; elle y vit jusqu'à ses 3 ans. Parents : Manuel et Josefa.
1918. Sa petite sœur Josefina, née en 1914, décède.
Étude à l'école de l'Ave Maria. Enseignants : M. Eugenio, M. Vicente Gutiérrez.
1922. Il étudie au collège de Saint-Domingue, d'Orihuela.
1925. Le 25 mars il abandonne le collège de Saint-Domingue. Il travaille dans la boutique El Globo et ensuite, avec le bétail de son père. Il travaille avec son père, en menant prêtre, en trayant et en vendant du lait.
1929. Il se réunit dans la boulangerie de Fenoll, calle Arriba 5. Lectures des classiques.
1930. Le 13 janvier « Pastoral » est publié, dans El Pueblo de Orihuela.
1931. Le 14 avril, lorsque les républicains gagnent les élections, la République est proclamée.
En avril il obtient, à Elche, le premier prix du concours du Populaire Chœur Clavé avec sa « Canto a Valencia » (Chanson à Valence).
En juin, sur la proposition d’Augusto Pecador, il devient le premier président de la Jeunesse Socialiste d'Orihuela.
Il écrit dans de nombreux médias d'Orihuela, Alicante, Murcie.
Le 30 novembre il fait son premier voyage à Madrid.
1932. Il est interviewé à Madrid dans les revues madrilènes Estampa et El Robinson literario. Il travaille comme portier et il étudie à l'Académie Morante. Il retourne de Madrid le 15 mai. On l'arrête pour ne pas porter de documents ; il dort enfermé à Alcazar.
Il devient employé de bureau du notaire Luis Maseres. En octobre il noue des liens d'amitié avec
Antonio Oliver et Carmen Comte. Il écrit les premiers chapitres de son roman autobiographique « La tragedia de Calisto » (La tragédie de Calisto) et de nombreuses proses. Il fait la connaissance de Federico García Lorca à Murcie.
1933. Le 20 janvier est publié « Perito en lunas » (Expert en lunes). Il fait la cour à Josefina Manresa.
Le 29 avril il présente son « Elegía media del toro » (Elégie moyenne du taureau) dans l'Ateneo d'Alicante.
Il écrit la première version de « El silbo vulnerado » (Le sifflement nui). La pièce
« Sacramental » est ébauchée.
1934. Nouveaux voyages à Madrid : il fait la connaissance de José Bergamín, Cossío, Neruda, B. Palencia, M. Maille, M. Zambrano, L. Rosales, Raúl González Tuñón.
Le 27 septembre il officialise ses fiançailles avec Josefina.
Il publie dans El Gallo Crisis deux scènes de « El torero más valiente » (Le torero le plus courageux).
1935. Il voyage à Madrid et participe, à Salamanque, aux Missions Pédagogiques de
E. Azcoaga et B.Cossío.
Le 31 mars Ramón Sijé le visita ; ils divergent. Il parle à García Lorca. Son père arrive. En juin il commence à travailler comme assistant de José María de Cossío : Recherche taurine.
1er août : Josefina se fâche avec Miguel. Rupture des relations. Début de l'amitié avec Vicente Aleixandre.
Il assiste à l'acte organisé par Léon Philippe dans le centre socio-culturel de Madrid.
Il collabore avec Neruda dans « Caballo verde » (Cheval vert) pour la poésie et il publie son « Vecino de la muerte » (Voisin de la mort).
Il écrit « El Rayo que no cesa » (le Rayon qui n'arrête pas, beaucoup de prose, 22 courtes, et sa pièce de théâtre « Los hijos de la piedra » (Les fils de la pierre). Le 24 décembre décède Pepito Marin, Ramón Sijé.
1936. Le 6 janvier, à San Fernando del Jarama, il souffre la deuxième arrestation pour ne pas porter de documents.
Le 10 janvier apparaît l'Élégie à Ramón Sijé, numéro 150, décembre, de la Rév. d'Occident.
Le 16 janvier « El Sol » (le Soleil) et « El Socialista » (Le Socialiste) publient un manifeste des intellectuels contre son arrestation.
Le 24 janvier, M. Altolaguirre et C. Méndez impriment le deuxième livre : « El Rayo que no cesa ».
Le 4 février il retourne avec Josefina. Il vit à Madrid à  la rue Vallehermoso, 96.
Le 21 avril le père de Josefina est destiné à Elda.
Le 18 juillet une partie de l'armée se soulève contre la République.
Le 13 août est assassiné à Elda le père de Josefina, Manuel Manresa Pàmies.
Le 23 septembre Miguel Hernández entame sa participation à la défense de la République.
Il achève son drame autobiographique « El labrador de más aire » (Le laboureur de plus d'air). Il élabore des biographies de toreros.
Il entretient une correspondance affectueuse avec Josefina (67 lettres).
1937. Le 9 mars, à 12 heures, il épouse, civilement, Josefina à Orihuela. Les jeunes mariés voyagent à Jaén. Le 19 avril Josefina voyage à Cox pour le décès de sa mère.
Le 2 juillet il participe à Valence au IIème Congrès International d'Auteurs Antifascistes.
Le 21 août on lui rend hommage pour l' « Ateneo de Alicante » (Le Cercle d'Alicante).
Le 28 août il voyage à l'URSS pour le Vème FESTIVAL de THÉÂTRE SOVIÉTIQUE.
Le 29 août il arrive à Paris ; le 1er septembre à Stockholm, le 2, à Moscou.
Le 19 décembre est né à Cox son premier fils : Manuel Ramón.
Le 26 novembre il termine son œuvre dramatique « Pastor de la muerte » (Berger de la mort) et il écrit dans de nombreux médias.
On publie : « Viento del Pueblo » (Vent du Peuple), « El labrador de más aire » (Le laboureur de plus d'air) et le « Teatro en la guerra » (Théâtre à la guerre).
Il achève son œuvre dramatique « Pastor de la muerte » (Berger de la mort) et il écrit dans de nombreuses revues.
1938. En avril on lui accorde le prix accessit au Concours National de Littérature : « Pastor de la muerte » (Berger de la mort). Il écrit son livre de poèmes « El hombre acecha » (L'homme guette).
Le 19 octobre décède son premier fils Manuel Ramón à Cox. Il entama son dernier livre, « Cancionero y romancero de ausencias » (Recueil de chansons et ensemble de romances d'absences).
1939. Le 4 janvier vient au monde Manuel Miguel à Cox.
Est imprimé, bien qu'il ne soit pas distribué, son livre de poèmes « El hombre acecha » (L'homme guette).
Le 1er avril termine la guerre civile espagnole.
Le 4 mai il est arrêté au Portugal et mis en prison à Rosal de la Frontera.
On lui accorde la liberté et il se rend à Orihuela, où il est arrêté à nouveau et on l'enferme au Séminaire.
Le 4 décembre il est transféré à la prison de Conde de Toreno à Madrid, où il fait la connaissance de Buero Vallejo et de Luis Rodriguez.
1940. Le 18 janvier on le condamne à la peine de mort. 22/09: on le place en détention à Palencia et le 29/11 à Ocaña. Il rejette les offres franquistes de liberté en échange de collaboration. Le 25 juin on lui échange la peine imposée contre une peine de trente ans de prison de longue durée.
1941. Le 29 juin il rentre à la Maison de redressement d'Alicante. Josefina part vivre dans cette ville.
1942. Le 4 mars, à 13 heures, il se marie dans la chapelle de la Maison de redressement.
Le 28 mars il meurt d'une tuberculose pulmonaire, à Alicante à 5.30 heures et il est enterré dans le cimetière d'Alicante.
1986. En octobre les restes du poète sont déplacés avec ceux de son fils au Panthéon des Fils Illustres.
Le 5 décembre le Gouvernement de l'État accorde à Josefina l'Écharpe au Mérite Civil.
1987. Le 18 février Josefina Manresa décède à Elche ; elle est enterrée avec son conjoint.
Le 30 octobre la Corporation Mairie d'Orihuela le nomme Enfant du pays.